Librairie Pierre Saunier

Supercheries littéraires, pastiches, suppositions d’auteur, dans les lettres et dans les artsSupercheries littéraires, pastiches, suppositions d’auteur, dans les lettres et dans les arts Supercheries littéraires, pastiches, suppositions d’auteur, dans les lettres et dans les artsSupercheries littéraires, pastiches, suppositions d’auteur, dans les lettres et dans les arts Supercheries littéraires, pastiches, suppositions d’auteur, dans les lettres et dans les artsSupercheries littéraires, pastiches, suppositions d’auteur, dans les lettres et dans les arts Supercheries littéraires, pastiches, suppositions d’auteur, dans les lettres et dans les artsSupercheries littéraires, pastiches, suppositions d’auteur, dans les lettres et dans les arts

Delepierre (Octave).
Supercheries littéraires, pastiches, suppositions d’auteur, dans les lettres et dans les arts.

Londres, N. Trübner & Cie, 1872 ; in-8 carré, demi-chagrin brun, dos à nerfs orné, non rogné, premier plat de couverture conservé (reliure d'époque). 5 ff. & 328 pp.

650 €

Édition originale tirée à petit nombre de cet important ouvrage consacré aux supercheries.

Envoi a. s. : A Monsieur Renier Chalon, Président de la Société Royale de Numismatique à Bruxelles, avec les compliments affectueux de l’auteur, Octave Delepierre.

On ne pouvait espérer meilleure provenance : Renier Chalon est l’auteur du Catalogue de la bibliothèque du Comte Fortsas, la plus fameuse supercherie littéraire du XIXeme qui mit en émoi l’Europe entière à l’été 1840.

Personnalité éminente de la nomenklatura agathopédique et membre d’une constellation de sociétés d’éruditions, Renier Chalon a évidemment une entrée dans l’essai de Delepierre : Un autre écrivain belge, M. Chalon, homme d’esprit et de science, dit Quérard, mais effréné mystificateur, exerça ce talent à l’occasion d’une société de savants qui se forma à Paris, en 1851, sous le titre de Société Sphragistique. Elle publia des travaux très utiles sur l’archéologie. M. Chalon s’empara du prospectus de cette société, et en publia un pastiche alinéa par alinéa, annonçant la formation d’une société nationale de Boutonistique, composée de savants antiquaires. Elle se proposait de publier un recueil de documents et de mémoires relatifs à l’étude spéciale des fibules de l’antiquité, du moyen-âge, des temps modernes et des autres époques – le tout accompagné de planches gravées d’après les originaux (…) « jusqu’à ce jour les antiquaires de tous les pays avaient porté les investigations les plus profondes sur les monnaies, sur les armes, sur les vases, sur les cruches, etc., mais ils avaient dédaigné les fibules et les boutons » (…). Largement relayée dans la presse parisienne, la supercherie eut un grand succès.

Fentes au bas des charnières du dos, un accroc à la coiffe, couverture un peu effrangée – belle impression sur vélin épais.